Le royaume chérifien s’apprête à autoriser et encadrer le financement participatif.
Le crowdfunding signifie qu’un grand nombre de personnes sont amenées à participer à l’élaboration, en termes économiques et financiers, d’un projet. Cette pratique se fait essentiellement par le biais d’Internet et a d’ailleurs connu un essor grâce aux réseaux sociaux.
Ainsi, ce mode de financement s’inscrit dans un processus de désintermédiation et la contribution peut se faire par des particuliers ou des entreprises. Et cela, quel que soit le domaine d’activité. Les banques n’étant plus les seules maîtresses des fonds et des capitaux, le projet est alors à-même de trouver son épilogue librement.
Les députés marocains majoritairement pour
Dans les faits, ce mécanisme, qui rappelons-le, bénéficie d’un encadrement en France depuis le 1er octobre 2014, pourrait très vite faire son apparition au Maroc. L’adoption d’un projet de loi dédié par l’hémicycle local est en effet en très bonne voie, confirme Jeune Afrique.
Le média précise d’ailleurs que « cette loi prévoit trois types d’opérations de financement, à chaque fois via une plateforme électronique éditée et gérée par une société de financement collaboratif : le financement des projets sous forme de prêt (Bank Al Maghrib encadrera le taux d’intérêt ou encore les durées maximales de l’emprunt), de don, et celui dans lequel le donateur devra obtenir une autorisation si le montant dépasse 500 000 dirhams de capital ».
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