Jeudi 23 novembre, les électeurs algériens étaient appelés aux urnes pour élire des élus locaux.
22 millions d’électeurs étaient appelés à voter, en Algérie, pour élire les conseillers communaux et départementaux. Et ce même si les résultats ne faisaient guère de doute, étant donné l’assise nationale dont dispose le Front de libération nationale (FLN), le parti du président Bouteflika, et le Rassemblement national démocratique (RND), celui du Premier ministre, allié du FLN.
Le premier a remporté 30,56 % des sièges des assemblées populaires communales (APC, conseils municipaux) et 35,48 % des sièges des 48 assemblées populaires de wilayas (APW, assemblées départementales). Le second, quant à lui, a obtenu 26,21 % des sièges communaux et 26,3 % des sièges départementaux.
Irrégularités
Si les deux formations ont donc largement remporté les élections – même si le FLN a perdu de nombreuses communes par rapport à 2012 -, le taux d’abstention s’est élevé à plus de 50 %. L’une des raisons ? La classe politique algérienne est discréditée dans son ensemble. Des manifestations ont de plus eu lieu dans le pays pour dénoncer des irrégularités dans plusieurs villes au profit du parti du chef de l’Etat.
La présidentielle de 2019 devrait davantage intéresser les citoyens algériens, qui s’interrogeront notamment sur la présence ou non d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999. En 2013, certains quotidiens algériens ont commencé à s’interroger sérieusement sur sa capacité à gouverner, vu son état de santé critique.
