Après plusieurs années de terrorisme sanglant, la Tunisie pourrait accueillir plus de 8 millions de touristes en 2018.
Le Musée du Bardot, Sousse, le convoi présidentiel ; ces trois attentats tragiques ont tristement animé l’actualité du géant maghrébin en 2015. Mais aussi touché en plein coeur l’un de ses moteurs économiques prépondérants : le tourisme. Les crus 2016 et 2017 ont en effet sonné le glas d’une industrie qui fait pourtant vivre des millions de Tunisiens.
Pour autant, 2018 s’annonce bel et bien comme l’année de la résurrection, confirme la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, auprès de l’Echo touristique. « Il y a une amélioration importante. La croissance reprend au niveau du tourisme. On a dépassé les chiffres de 2014 et on dépasse les chiffres de 2010 (+6%), année de référence pour le tourisme tunisien. Fin mai, le nombre d’entrées a même dépassé les 2,3 millions, marquant une hausse de 21,8% par rapport à la même période en 2017 et de 5,7% en comparaison avec la même période en 2010 ».
Une sécurité à la hauteur
Mais ce n’est pas tout, poursuit-elle : « Rien que pour la saison estivale, tous les hôtels affichent complet à Djerba, à Hammamet, à Sousse et à Mahdia. Nous sommes (désormais) au même niveau de sécurité que n’importe quelle ville européenne ». De quoi voir l’avenir en rose assurément.
Au niveau des pays qui participent à cet élan salvateur figurent en bonne place les visiteurs chinois (en hausse de 56,9 % par rapport à 2017), russes (+ 46,4 %), français (+ 45 %), allemands (+ 42,4 %) et algériens (+ 17 %).
Parallèlement, il est important de noter que le voyagiste britannique Thomas Cook a pris la décision en avril dernier d’augmenter son rendement vers la Tunisie à 11 vols par semaine pour la saison 2018, contrairement aux 3 vols initialement prévus. Signe que le pays retrouve un rayonnement très intéressant à l’international.
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