L’oncle Sam offre ainsi un sérieux coup de pouce à Benjamin Netanyahou, dans l’optique des législatives israéliennes.
Sans surprise, Washington et Tel-Aviv (ou Jérusalem, c’est selon…) continuent leur lune de miel largement embellie par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier 2017.
Et pour cause, l’ex-magnat de l’immobilier a signé, lundi 25 mars, le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau syrien du Golan. Et cela en présence du Premier ministre de l’Etat hébreu, en visite aux Etats-Unis.
Comme le souligne Le Monde, le chef d’Etat américain est passé des paroles aux actes après avoir publié un tweet en ce sens le 21 mars dernier :
« Après cinquante-deux ans, il est temps pour les Etats-Unis de pleinement reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui est d’une importance stratégique et sécuritaire critique pour l’Etat d’Israël et la stabilité régionale ! »
Dans les faits, il s’agit d’une véritable bouffée d’air frais pour Benjamin Netanyahou, qui a assuré, durant sa campagne, qu’il « ne renoncerait jamais à la majeure partie (de ce territoire) », obtenue par Israël à l’issue de la guerre des Six-Jours en 1967, suivie d’une annexion en 1981… jamais reconnue par les Nations unies.
Une victoire médiatique de choix en vue des législatives
Au sommet de la pyramide israélienne depuis le 31 mars 2009, le Premier ministre – qui dispose d’une très faible majorité au Knesset après la démission le 14 décembre 2018 du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman – joue en effet sa tête à court terme.
Ce dernier a donc tenté un coup de poker 12 jours plus tard en faisant place nette au sein du Parlement. En conséquence, des élections anticipées décisives pour l’avenir du pays auront lieu le 9 avril prochain.
