La compagnie aérienne qatarie arrive à tirer son épingle du jeu en pleine pandémie liée au nouveau coronavirus.
« Nous sommes conscients que nous traversons une période difficile et que de nombreuses personnes dans le monde tentent de trouver un moyen pour rentrer chez elles. Chez Qatar Airways, nous continuons à assurer plus de 150 vols par jour afin que le plus grand nombre d’entre vous puissent rentrer retrouver vos proches en toute sécurité », s’est ainsi félicité le groupe de l’émirat dans un communiqué datant du 24 mars.
Avant de poursuivre : « Depuis (mardi), nous desservons plus de 70 villes dans le monde entier. Nous revoyons constamment nos opérations pour voir où il y a le plus de demandes, et chaque fois que cela sera possible, nous ajouterons des vols supplémentaires ou affréterons des avions plus gros. C’est une période difficile pour l’industrie aéronautique et nous sommes reconnaissants aux aéroports, aux autorités et au personnel du monde entier pour les efforts incroyables qu’ils déploient afin de nous aider à ramener les passagers chez eux. »
Soft power ?
Alors altruisme désintéressé ? Ou opération de communication ? Quoi qu’il en soit la compagnie de Doha poursuit la politique de soft power mise en place depuis des années par le gouvernement qatari. A savoir, lisser la réputation de l’Etat gazier à l’international.
Selon Forbes, qui relaie le communiqué, Qatar Airways propose d’ailleurs à ses voyageurs de se faire rembourser. Mais aussi, pour ceux qui choisissent de recevoir un bon réutilisable, de rembourser la valeur totale de leur billet plus 10 % supplémentaires.
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