Les heurts ont repris de plus belle vendredi dans l’enclave palestinienne. Au moins 60 blessés sont à déplorer.
Alors que 7 000 émeutiers et manifestants se sont rassemblés hier le long de la frontière entre Israël et Gaza, armés de pierres et d’explosifs, selon l’Etat hébreu, au moins 60 Palestiniens ont subi le courroux des forces d’occupation, s’alarme de son côté le ministère gazaoui de la Santé… Qui confirme dans le même temps 36 personnes blessées par des tirs à balles réelles.
Comme souvent, Tsahal (l’armée israélienne) s’est tenu à une posture de rigueur en précisant avoir agi « conformément aux procédures en vigueur lorsque des suspects tentent de traverser la barrière de sécurité et de s’infiltrer en Israël » depuis Gaza.
Une communauté internationale toujours aux abonnés absents
Dès lors, s’il est encore trop tôt pour parler d’une vague de protestations dans la bande de Gaza à l’encontre de l’ennemi héréditaire proche du calibre de celles intervenues au printemps dernier lors de la Marche du retour et l’inauguration polémique de l’ambassade américaine à Jérusalem, cet épisode n’en reste pas moins significatif des errements diplomatiques de la communauté internationale dans ce dossier. Mais aussi d’une certaine latitude accordée implicitement à Tel-Aviv dans la gestion du conflit israélo-palestinien.
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