Liban : Saad Hariri exige la neutralité du Hezbollah

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27.11.2017

Le Premier ministre libanais a précisé lundi qu’il resterait au pouvoir si le Hezbollah se désengageait des conflits régionaux.

C’est un retour aux affaires mouvementé qui attend le Premier ministre libanais, qui ferraille déjà avec le Hezbollah, le mouvement chiite soutenu par l’Iran, pour que celui-ci cesse d’intervenir sur les terrains extérieurs et respecte la neutralité du Liban. Saad Hariri avait démissionné le 4 novembre dernier depuis Riyad (Arabie saoudite), après avoir allégué des menaces sur sa sécurité provenant du Hezbollah.

Après quelques semaines d’incertitude, le Premier ministre libanais a finalement précisé vouloir rester à son poste. Tout en souhaitant que « la stabilité du Liban soit la première chose pour tout le monde ». Il a ajouté que le dialogue avec le Hezbollah était positif et que le mouvement chiite allait essayer de respecter la neutralité du Liban dans la région.

« Je ne veux pas qu’un parti politique dans mon gouvernement fasse de l’ingérence dans des pays arabes contre les autres pays arabes… J’attends la neutralité sur laquelle nous nous sommes mis d’accord dans le gouvernement (…). On ne peut dire quelque chose et faire quelque chose d’autre ». Le Hezbollah est effectivement membre d’un gouvernement de coalition depuis 2016 avec le parti de M. Hariri, le Courant du futur.

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