Le roi Salman prévoit une « thérapie de choc » pour stopper la corruption gangrenant le pays.
Le gouvernement, en Arabie saoudite, n’a pas l’intention de lever le pied sur le dossier de la corruption, qui embrase l’Etat depuis maintenant plusieurs mois. En novembre 2017, Riyad avait d’ailleurs été le théâtre d’une purge d’envergure visant plusieurs personnalités de haut rang.
« [L’Arabie saoudite] est atteinte d’un cancer généralisé, le cancer de la corruption. Il faut une chimio, le choc de la chimio, sinon le cancer détruira tout le corps », a ainsi martelé le roi Salman dans une interview accordée mardi 27 février au Washington Post. Avant de prévenir que « si l’Etat ne stoppe pas ce pillage, le royaume ne pourra pas atteindre ses objectifs budgétaires ».
« Travailler avec ceux qui y croient »
De nombreux changements au sommet de la hiérarchie militaire ont donc été entrepris, lundi, à l’image du chef d’état-major, purement et simplement limogé. Dans le même temps, plusieurs jeunes dirigeants ont été promus à des grades d’envergure. « Désormais, nous voulons placer des gens pleins d’énergie et travailler avec (ceux) qui y croient », a renchéri le monarque.
Il est important de noter qu’une femme obtient parallèlement le poste de vice-ministre du Travail, relaie L’Express. Ce qui démontre une nouvelle fois que l’Arabie saoudite change radicalement sa politique vis-à-vis de la femme. Même si de nombreuses restrictions la concernant restent encore en vigueur.
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