Djouba compte atteindre la barre symbolique du million de barils produits chaque jour d’ici la fin de l’année 2019.
Alors que le Soudan du Sud n’en finit plus avec les luttes intestines, les projets de paix et autres restructurations gouvernementales, un dossier tout aussi épineux hante les plus hautes sphères de l’Etat : la problématique pétrolière.
La production domestique décroît en effet dangereusement depuis cinq ans. Un constat d’autant plus alarmant que l’économie de ce petit pays – dont l’indépendance date du 9 juillet 2011 – repose à 98 % sur ses ressources d’or noir. Ainsi, si la production était de 350 000 barils il y a 8 ans, elle est malheureusement passée sous la barre des 150 000 durant la guerre.
Le 8 janvier dernier, le gouvernement a donc annoncé la remise en service partielle des puits pétroliers dans l’Etat d’Unité, l’une des régions les plus riches en la matière. Non seulement sur le territoire, mais également en Afrique. Et cela, afin de retrouver dans un premier temps ses standards « d’antan ».
Le million de barils en ligne de mire
Dans un premier temps, seulement, puisque les autorités locales débordent désormais d’ambition, confirme l’ambassadeur du Soudan du Sud en Ethiopie, James Morgan, dans des propos relayés par La Tribune :
« Avec l’ouverture de champs de pétrole précédemment fermés et la réhabilitation en cours des champs en exploitation, nous sommes optimistes. Le Soudan du Sud produira un million de barils de pétrole par jour d’ici fin 2019 », précise ainsi le diplomate.
Avant de vanter dans la foulée le vent de fraîcheur apporté par l’accord de paix signé en septembre dernier entre le président Salva Kiir et le chef de l’opposition, Riek Machar.
Suffisant pour attirer en masse les investisseurs étrangers ? A suivre donc…
