Soudan du Sud : les rebelles refusent de signer l’accord de paix

Coup de théâtre, le chef des rebelles, Riek Machar, s’oppose à l’accord de paix proposé par Juba et le président Salva Kiir.

On pensait le Soudan du Sud sorti d’affaire après quatre longues années de guerre civile, car S. Kiir et R. Machar avaient fini par enterrer la hache de guerre début août.

Selon les termes de l’accord, le second nommé, vice-président déchu, était appelé à occuper de nouveau cette fonction au sein d’un gouvernement d’unité nationale. Par ailleurs, sous trois mois et à l’issue d’une solution de paix définitive, une formation politique de transition composée de 35 ministres devait également voir le jour. A savoir, 20 du groupe de S. Kiir et neuf de celui de R. Machar, le reste représentant les autres groupes.

Enfin, l’instauration le 7 juillet dernier d’un cessez-le-feu permanent entre les forces de Juba et les rebelles, ainsi que le retrait des troupes des zones urbaines, s’étaient inscrits, quant à eux, en préambule de ce dénouement que l’on espérait heureux.

Une paix s’inscrivant au conditionnel

Pourtant, l’utilisation de l’imparfait reste de rigueur pour l’instant. Et pour cause, le ministre des Affaires étrangères sud-soudanais, Al Dirdiri Mohamed, a annoncé il y a très peu de temps en conférence de presse que les deux protagonistes n’avaient toujours pas trouvé de terrain d’entente définitif. R. Machar estimant ne pas avoir actuellement assez de garanties pour franchir le pas d’une paix…. pourtant salvatrice.

A suivre…

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