Le ministère de l’Intérieur craint des heurts en France après le décès du chef de l’Etat islamique

Paris appelle les préfets à la plus grande vigilance après l’élimination, samedi en Syrie, d’Abou al-Baghdadi par un raid américain.

Annoncée en grande pompe dimanche 27 octobre par Donald Trump en personne, la mort du chef de l’Etat islamique laisse planer une menace insidieuse sur les membres de la coalition internationale. Une donnée que Christophe Castaner, patron de l’Hôtel Beauvau, ne veut certainement pas prendre à la légère. Ce dernier a donc appelé tous ses services à la plus grande vigilance.

En conséquence, les préfets sont d’ores et déjà sur le pied de guerre afin de scruter les risques inhérents à tous les événements publics organisés dans leur juridiction les jours prochains.

Le niveau d’alerte du plan Vigipirate reste le même

« Les compétitions sportives (font l’objet d’une attention toute particulière), mais aussi les fêtes foraines, les spectacles en ces temps de vacances scolaires ou encore les manifestations en tout genre », confirme ainsi Europe 1. Qui précise que « les forces de l’ordre peuvent adapter localement certaines mesures du plan Vigipirate qui reste (néanmoins), pour toute la France, au niveau 2 sur 3 ».

Enfin, il est important de noter que les « policiers et gendarmes (devront) être attentifs à toute information signalée aux services de renseignement. Mais également d’être vigilants pour eux-mêmes, puisqu’ils sont aussi des cibles privilégiées des terroristes ».

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