Le journal britannique accuse le Qatar d’avoir monnayé de fausses informations afin de nuire aux dossiers concurrents.
Alors que le petit Etat du golfe Persique a obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football 2022, ce dernier pourrait-il voir son Graal remis en cause ? Les dernières allégations du Sunday Times pourraient en effet faire tanguer le navire qatari.
Et pour cause, le média affirme dans son édition du jour que le comité d’organisation national – chargé d’obtenir les faveurs de la FIFA – aurait mis les petits plats dans les grands pour plomber les candidatures américaine et australienne; deux rivaux encombrants en vue du vote final.
Pour cela, le Sunday Times s’appuie sur une série de documents divulgués au grand jour par un lanceur d’alerte, dont l’identité n’a bien sûr pas filtré. La source serait toutefois directement intervenue dans le lobbying de l’émirat.
Le Qatar sur un siège éjectable ?
Concrètement, Doha n’aurait pas hésité à rémunérer le spécialiste US de la communication, BLJ Worldwide, connu entre autres pour employer d’anciens membres de la CIA. Et cela, afin de propager de fausses informations destinées à décrédibiliser la position de Washington.
Mais ce n’est pas tout, des journalistes et blogueurs américains sont également suspectés d’avoir œuvré en ce sens. Tout comme un universitaire à l’aura non négligeable, dont la mission était de rédiger un rapport dépeignant les répercussions négatives d’un tel événement sur l’économie domestique. Montant du cachet : 9000 euros.
Pour rappel, la position de Canberra aurait elle aussi pâti de cette stratégie « peu conventionnelle ». Quant à la FIFA, cette dernière a indiqué ne pas avoir pris connaissance de ces documents au combien sensibles.
A suivre…
