L’axe franco-égyptien réclame plus de stabilité politique dans un pays où le pouvoir est dispersé.
L’hypothèse d’une organisation des élections présidentielles et législatives avant la fin de l’année en Libye prend de plus en plus de poids, relaie Le Figaro.
Le média indique en effet que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian – qui rentre d’un déplacement au Caire – et le président égyptien, Abdel Fattah al Sissi, se sont accordés sur le fait que Tripoli devait trouver davantage de stabilité et de sécurité. La Libye jouant un rôle central dans la région méditerranéenne. Et cela, dans son ensemble.
Ces derniers s’appuient ainsi sur la relative accalmie constatée récemment « dans les combats entre milices dans la capitale, mais aussi dans d’autres centres urbains ». Pour autant, ce chantier reste malgré tout difficile à mettre en place tant la transition politique post-Kadhafi assurée par le chef du gouvernement d’union nationale reconnu par l’ONU, Fayez Seraj, demeure instable.
Vers un gouvernement unifié ?
Et pour cause, le maréchal Khalifa Haftar, soutenu par l’Egypte, gère parallèlement le pouvoir à l’Est. Néanmoins, un motif d’espoir subsiste puisque les deux protagonistes se sont engagés en juillet dernier à favoriser l’émergence d’une session présidentielle et législative durant l’année civile.
Un processus durant lequel les Nations unies joueront nécessairement un rôle essentiel en matière « logistique ». Notamment en ce qui concerne l’organisation d’un référendum portant sur une nouvelle Constitution, condition sine qua non à toute étape élective.
Selon les vœux de l’ONU, ces élections marqueront la fin de la période de transition grâce à l’émergence d’une autorité unifiée « issue de la volonté du peuple ».
