12 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne lors d’une manifestation d’ampleur contre le blocus de Gaza.
17 000 Palestiniens se sont mobilisés, vendredi, dans la Bande de Gaza, à la frontière israélienne, afin d’exiger un « droit au retour » et la fin du blocus. Malheureusement, la manifestation a très vite dégénéré, puisque 12 Palestiniens, au moins, ont trouvé la mort sous les tirs nourris de l’armée israélienne, relaie 20 minutes.
Les soldats avaient en effet pour ordre d’empêcher toute infiltration de la foule en territoire hébreu. Le porte-parole de l’armée a également confirmé dans la foulée que les heurts concernaient « six zones de la Bande de Gaza ». Avant de prévenir que « toute activité dans ce secteur nécessitait une autorisation (préalable) ».
Six semaines de manifestation
Le média helvète Le Temps, de son côté, a indiqué que les forces israéliennes « avaient eu recours à des moyens de dispersion anti-émeutes et à des tirs contre les principaux instigateurs qui lançaient des pierres et projetaient des pneus en feu sur la clôture frontalière et les militaires ».
Pour rappel, ce mouvement de protestation est appelé à durer six semaines, « et vise à obtenir le droit pour les réfugiés palestiniens de rentrer en Israël ». Le premier jour de cette marche « coïncidait (d’ailleurs) avec la ‘‘Journée de la terre’’, un hommage annuel rendu à six Arabes israéliens tués en 1976 lors de manifestations contre la confiscation de terres par Israël ».
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