Face à la recrudescence des violences dans la Bande de Gaza, l’ONU peine à éteindre l’incendie.
Appelée à durer six semaines, l’impressionnante manifestation palestinienne en faveur du « droit au retour » et contre le blocus israélien de Gaza tourne pour le moment au drame. Et cela, en raison de violents affrontements, vendredi, entre les frondeurs et l’armée israélienne qui ne s’est pas privée de riposter par des tirs et des moyens de dispersion anti-émeutes.
Avec pas moins de 16 morts côté palestinien, le Conseil de sécurité se devait de réagir dans les plus brefs délais. L’organe onusien s’est donc réuni en urgence, dans la nuit de vendredi à samedi, à la demande du Koweït.
Statu quo à l’ONU
Malheureusement, les débats n’ont pas apporté de réelle réponse au conflit puisque aucune déclaration commune n’a pu être mise en place, malgré une inquiétude palpable. « Il y a une crainte que la situation se détériore dans les prochains jours », a ainsi déploré Taye-Brook Zerihoun, le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires politiques.
Ce dernier a d’ailleurs appelé Palestiniens et Israéliens à « une retenue maximale ». Tout comme son supérieur, Antonio Guterres, qui a demandé aux parties concernées « d’éviter tout acte qui pourrait conduire à plus de victimes, en particulier les mesures qui pourraient mettre les civils en situation dangereuse ».
De ce fait, seule une enquête indépendante et transparente sur ce triste événement pourrait voir le jour pour le moment, relaie Europe 1.
